Couteau Douk-Douk® Traditionnel.
Premier né de la gamme, il est le préféré des amateurs, des collectionneurs et des connaisseurs.
Couteau Douk-Douk® Chromé.
Ce modèle possède les mêmes caractéristiques que le Douk-Douk® Traditionnel mais un chromage sur nickel remplace le revêtement par brunissage du manche.
Couteau Douk-Douk® Colors.
Quatre notes colorées avec des manches peintes dans la famille des Douk-Douk®.
Couteau Douk-Douk® Le Géant.
Modèle « tout terrain » le plus imposant de la gamme avec ses 260 mm ouverts.
Photos non contractuelles.
Le Véritable Douk-Douk® a été conçu et réalisé par Gaspard Cognet, dit “Gaston”, coutelier et arrière-grand-père du dirigeant actuel, en 1929 dans nos ateliers de Thiers, capitale mondiale de la coutellerie.
Gaspard Cognet voulait réaliser un couteau robuste, peu cher et avec un incomparable tranchant.
Pour le plus grand bonheur des innombrables possesseurs de Douk-Douk® passés, présents et à venir, son choix s’est porté sur un modèle avec manche en tôle repliée, un ressort, une épaisse lame en bon acier carbone et une bélière pour pouvoir mettre un lien et, ainsi, éviter de le perdre.
Le revêtement protecteur du manche serait réalisé par un brunissage dit “bronze d’arme”, c’est à dire le même procédé utilisé pour le canon des fusils de chasse. La lame, quant à elle, serait décorée d’arabesques sur un seul côté.
Destiné à une commercialisation Outre-mer, et plus précisément dans les territoires et Colonies Françaises d’Océanie de l’époque, Gaspard s’est mis à la recherche d’un nom à donner à son couteau. Nom qu’il a trouvé dans un dictionnaire Français en deux volumes où était représentée l’effigie et racontée l’histoire singulière de ce mystérieux personnage à la fois craint et respecté dans des îles isolées de Micronésie et Mélanésie.
Le “Douk-Douk®” venait d’être adopté et son nom ainsi que son effigie orneraient désormais le manche de ce couteau.
Aujourd’hui, la Manufacture de Coutellerie Cognet fabrique toujours le Douk-Douk® dans ses ateliers de façon artisanale, avec les mêmes procédés et matériaux qui ont fait sa réputation à travers le monde depuis bientôt un siècle.
Les aciers sont rigoureusement sélectionnés et la fabrication est restée presque entièrement manuelle, gage d’une qualité irréprochable et de fidélité à l’esprit de ce couteau voulue par son concepteur, Gaspard dit “Gaston” Cognet.
Seules concessions à la modernité : Les lames de la gamme “Colors” et certains autres modèles sont en acier inoxydable Alleima/Sandvik 14C28N (acier chirurgical) qui leur permet de mieux résister à l’oxydation tout en leur conservant un excellent tranchant, et les désormais célèbres arabesques qui sont réalisées au laser pour une tenue quasi permanente dans le temps.
Initialement, le Douk-Douk® était destiné au marché Mélanésien qui paraissait constituer un pôle commercial intéressant dans les années 1930.
Le personnage frappé sur le manche est à l’effigie du dieu mélanésien “Douk-Douk®”.
Son origine se perd dans la nuit des temps et son culte est encore perpétué et florissant de nos jours en Mélanésie.
Le marché mélanésien s’étant révélé décevant, la commercialisation du Douk-Douk® se tourna alors vers l’Afrique du Nord où, en très peu de temps, il allait connaître un succès sans précédent. Le Douk-Douk® réunissait pour cela deux qualités apparemment difficilement conciliables : d’une part un prix de vente très bas et d’autre part une lame de qualité supérieure que la clientèle locale, fine connaisseuse en la matière, savait apprécier.
Ainsi, il allait concurrencer avantageusement les fabricants de pacotilles et les modèles classiques européens qui, jusque-là, se partageaient la clientèle Africaine.
À la veille de 1939, il se trouvait définitivement adopté et était même devenu “couteau de poche national” de l’Algérie, alors province Française.
Le Douk-Douk® allait alors gagner le Liban et l’Indochine, sans doute apporté par les troupes d’Afrique, et s’y répandre largement. Le tranchant de rasoir de sa lame (d’ailleurs souvent utilisée à cet usage, preuve de sa qualité), et sa forme ultra plate permettant de le dissimuler allaient en faire alors une arme redoutable, loin de l’usage pacifique pour lequel il avait été conçu. L’Administration Française avait alors considéré le Douk-Douk© comme “matériel de guerre” et en avait prohibé l’importation en Algérie, saisissant les stocks destinés à la vente locale. Les couteaux saisis furent alors souvent remis aux militaires comme couteaux de poche pour leurs besoins usuels et ils furent parfois conservés extra réglementairement par certaines unités comme “couteaux casse-croûte”.
De l’Afrique du Nord, le Douk-Douk© gagna progressivement l’ensemble du continent africain à la faveur d’expéditions militaires, de caravanes de marchands arabes ou emportés dans les bagages des explorateurs et baroudeurs très nombreux à cette époque. On le trouve aujourd’hui jusque dans certaines tribus pygmées d’Afrique Noire !
Paradoxalement, le couteau Douk-Douk© était moins connu en France métropolitaine que dans ses anciennes colonies et les DOM-TOM.
Avec le nouveau grand chamboulement de la décolonisation dans les années 60, le Douk-Douk© a commencé un timide retour sur notre sol où il avait été précédé par sa réputation et son histoire plutôt mouvementée.
Une page Wikipédia lui est consacrée ainsi que plusieurs livres dont l’excellent “inventaire” de Pierre Amédro “Si la famille « Douk-Douk » m’était contée.”.
De nombreux sites Internet racontent le Douk-Douk© dont l’un des mieux documentés “www.lecouteau.info“.
Diffusé maintenant sur tout le territoire Français mais aussi dans le monde entier, le Douk-Douk© va bientôt fêter ses 100 ans d’existence et son voyage ne fait que (re)commencer.
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